Chi Zijian, la mort des shamans et des éleveurs de rennes.

La romancière Chi Zijian dans un livre magnifique, « The last quarter of the moon » (1) nous fait découvrir le crépuscule des Evenki, nomades éleveurs de rennes sur « The right bank of the Argun », selon le titre original, mieux adapté.

1- Les Evenki et la rivière Argun :

La rivière Argun sur 900 kilomètres, sert de frontière entre Chine et Russie et près de Mohe, la ville la plus au nord de … Lire la suite

« Les années fastes » de la Chine en 2013, un roman de Chan Koonchung.

Un excellent roman de science fiction politique et sociale a été traduit en anglais cet été avec une intéressante préface de Julia Lovell sous le titre « The Fat Years » (1). La traduction française (« Les années fastes ») sera publiée chez Grasset au début de l’an prochain.

L’auteur Chan Koonchung était l’invité d’une rencontre organisée à Paris par le CERI (Centre d’Etudes et de Recherches Internationales) de Sciences Po et Rue89. Le débat … Lire la suite

Bi Feiyu, à Nankin, un écrivain décontracté…

La première partie de l’interview de Bi Feiyu à Paris a été publiée avec la critique de son livre « Les Aveugles », sur Rue 89 ; on lira ce qui concerne son métier d’écrivain…

La « liste longue » des romans sélectionnés pour le prix Mao Dun a entraîné des polémiques

C’est vrai que sur cette liste puis parmi les lauréats, il y a des Présidents et Vice Présidents des Unions Régionales des Ecrivains. … Lire la suite

Cinq livres pour le prix Mao Dun 2011.

Le prix Mao Dun 2011 vient d’être attribué. Ce prix, qui est l’événement littéraire majeur en Chine, a été créé à la suite d’un legs du grand écrivain Mao Dun et est attribué tous les quatre ans et pour la première fois en 1982.

La huitième édition a été quelque peu mouvementée: le prix, qui est organisé par l’Union des Ecrivains, est attribué par un jury de 61 personnes qui doit choisir parmi 187 livres. … Lire la suite

Yan Geling, entre cinéma et littérature.

Pourquoi parle- t-on aussi peu de Yan Geling en France ? Contrairement à la très grande majorité des écrivains chinois, elle est beaucoup plus traduite aux Etats Unis qu’en France.

Le roman publié chez Plon en 2002 « La fille perdue du bonheur » a pourtant été bien accueilli, même si le titre pouvait faire craindre le pire !

Entre la Chine et les Etats Unis :

Née à Shanghai en 1958, dans une famille … Lire la suite

Le « Man Booker International prize » pour Wang Anyi?

Le “Booker International prize”, doté par le Groupe Man, est attribué tous les deux ans, pour l’ensemble de son œuvre, à un écrivain de langue anglaise ou traduit en anglais. C’est un complément au « Man Booker prize », le Goncourt anglais.

La liste des 13 sélectionnés pour le prix international vient d’être publiée, elle comprend des écrivains très connus comme John Le Carré ou Philippe Roth, mais aussi et pour la première fois, deux … Lire la suite

Wang Anyi: Madame Shanghai.

Après Eileen Chang, il était naturel de lire Wang Anyi, même si elle n’apprécie guère d’être comparée à cet écrivain des années 1940. Un petit livre vient d’être publié « A la recherche de Shanghai » (1). L’éditeur P. Picquier a fait beaucoup pour faire reconnaître Wang Anyi et, indépendamment des trois « Amours », des petits romans, presque des classiques, a publié un des plus beaux textes de la littérature chinoise contemporaine « Le … Lire la suite

Eileen Chang: survivre à sa famille et à la guerre.

On a mentionné il y a quelques mois le triomphe posthume d’Eileen Chang avec le succès, quinze ans après sa mort, de trois ouvrages autobiographiques: « Little Reunion », disponible uniquement en chinois, « The Fall of the Pagoda » (1), suivi par « The Book of Change » (2), écrits en anglais.

La grande qualité de ces deux derniers livres conduit à en rendre compte de manière plus détaillée en analysant la grande variété … Lire la suite