Le massacre de Nankin et ses quelque 300 000 victimes est l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire du XXème siècle. On en parle peu en Europe alors que les atrocités commises par l’armée japonaise lors de la prise de l’ancienne capitale chinoise en décembre 1937 continuent d’empoisonner les relations entre la Chine et le Japon.
De nombreux films, mais peu de romans, si l’on excepte le livre de Ye Zhaoyan, ont été consacrés à ce drame historique. Mais deux romans récents de l’écrivain sino-américain Ha Jin (« Nanjing Requiem ») et de la Chinoise Geling Yan (« Fleurs de Guerre »), conduisent à s’interroger : la bonne littérature peut-elle naître de l’horreur ? Lire la suite sur Rue89.